Une Algérie, 1830-1954

de et par Les Minuits
Théâtre – Ecriture collective – Grande et petite histoire – Musique live

Création 2007 – Durée du spectacle : 2h
Spectacle au répertoire

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Une Algérie c’est…

Une écriture collective des Minuits.

Un spectacle qui prend la forme d’une tragédie grecque.

Un spectacle nimbé par la lumière.

Un livre d’images que l’on feuillette.

Un spectacle qui donne à voir les choses en face.

Sur scène nous interprétons 90 personnages. Nous déversons 3 mètres cube de sable au sol. 11 rangées de tentures se lèvent et s’abaissent pour faire apparaître des scènes, des tableaux. L’oud et le violon nous accompagnent en direct.
L’histoire du spectacle commence en 1827. Le Dey d’Alger donne un coup d’éventail au Consul de France. L’armée française envahit l’Algérie. Le spectacle se termine avec les premiers poseurs de bombe de la Toussaint rouge en 1954.

Le spectacle a été créé en 2007. Nous le re créons aujourd’hui avec beaucoup d’émotion et d’attention. Les premières photos de cette re création viendront prochainement sur notre blog.

Voilà comment nous en parlions il y a 10 ans :

« Nous voulions  travailler sur le thème de l’empire. Non plus de manière métaphorique et poétique comme nous l’avions fait avec tant de bonheur, pour La Forteresse. Mais en représentant l’empire dans l’une de ses principales manifestations réelles et historiques.

Ce sera l’empire colonial, à travers l’histoire de l’Algérie entre 1827 et 1954. Parce que l’Algérie est la terre qui a le plus compté dans l’histoire de la colonisation française, parce que c’est la terre où le fantasme de l’assimilation a été poussé le plus loin, parce que l’histoire de cette terre est encore largement mythique et que le théâtre a des armes pour se colleter aux mythes.
Parce qu’enfin, nous ressentons intimement que cette histoire doit être représentée aujourd’hui et que surtout, nous pouvons le faire.

Nous avons travaillé à une histoire réelle, contemporaine, dont les échos résonnent aujourd’hui fortement. Nous avons découvert à quel point chacun d’entre nous, de tant de manières différentes, est marqué, fait, défini par la colonisation.

Nous nous sommes efforcés de suivre le chemin du théâtre, le seul où nous soyons légitimes. Qu’il nous mène, et qu’il nous mène loin ! »

À télécharger :

Journal des répétitions de 2006

Le livre

Fiche technique

La lettre d’Alain Marcel 


Photos du spectacle-2007
©Leonardo Antoniadis


Une Algérie, 1830-1954 en tournée